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COMMENT LA MARCHANDISE NOUS VOLE LA VILLE: QUELQUES MOYENS PSYCHOLOGIQUES
On envisage ici la transformation de la ville moderne dans un réseau de citadelles fermées et de plus en plus isolées de tout tissu urbain, non seulement pour travailler, mais aussi pour vivre, consommer et avoir des loisirs: avec la nécessité de se déplacer entre ces citadelles en voiture, une autre cellule fermée dans laquelle beaucoup de temps est dépensé. Par cette transformation, la marchandise nous prive de la ville comme lieu ouvert à des usages, des chemins, des rencontres inattendus: ainsi, aucun événement ne pourrait changer la vie de chacun ni la ville elle-même, seulement des incidents techniques se produisent dans le réseau des citadelles et des véhicules. Nous savons que, dans le système économique actuel, l'offre de biens et de services conditionne la demande, et cela vaut aussi pour le logement, le transport, le divertissement, le confort et la sécurité. Mais ce conditionnement ne se répand avec autant d'ampleur par le seule chantage économique: dès le début il a utilisé des ressorts psychologiques, en donnant forme à tous les besoins, désirs ou peurs afin de promettre une gratification immédiate. La dernière offre d'attrait semble être la sécurité, motivée par la peur du «dehors», dans le but d'éliminer toute expérience de la ville comme imprévu. Maintenant, la question est: y a-t-il des instruments psychologiques qui agissent contre l'élimination de la ville, et comment? Les dystopies avertissent des conséquences catastrophiques, les utopies globales proposent des modèles alternatifs de ville, alors qu'une recherche mené dans les ruines de villes existantes et ayant axisté, afin d'arrêter et détourner le cours de leur histoire, comme l'ont fait Piranesi, Debord et Benjamin, peut donner, au lieu de destin ou de modèle, des impulsions à imaginer et expérimenter des possibilités nouvelles pour vivre des événements dans la ville.
Paola Ferraris, juin-septembre 2016
(les images mentionnées se trouvent dans la version italienne)
«Une maladie mentale a envahi la planète: la banalisation. Chacun est hypnotisé par la production et le confort [...] Cet état de fait qui a pris naissance dans une protestation contre la misère dépasse son but lointain - libération de l'homme des soucis matériels - pour devenir une image obsédante dans l'immédiat. Entre l'amour et le vide-ordure automatique la jeunesse de tous les pays a fait son choix et préfère le vide-ordure.»
Gilles Ivain (Ivan Chtcheglov), Formulaire pour un urbanisme nouveau, 1953.
1. BELLE EPOQUE DE LA MARCHANDISE
Avant d'arriver à organiser tous les aspects de la vie quotidienne pour tous, on a offert à chacun des mondes de marchandises: ainsi les passages parisiens, jusqu'à la moitié du 19eme, peuvent être décrits comme «récente invention du luxe industriel, [...] des couloirs au plafond vitré, aux entablements de marbre, qui courent à travers des blocs entiers d'immeubles dont les propriétaires se sont solidarisés pour ce genre de spéculation. Des deux côtés du passage, qui reçoit sa lumière d'en haut, s'alignent les magasins les plus élégants, de sorte qu'un tel passage est une ville, un monde en miniature» (Guide illustré de Paris, 1852). Cependant, n'étant pas concentrés et fermés, dans l'espace comme dans l'aménagement et l'usage commerciale, les passages deviennent plutôt l'«endroit préféré par ceux qui se promènent et les fumeurs, ainsi que le champ d'action de toutes les activités artisanales possibles» (Fernand von Gall, Paris und seine Salons, II, 1845), y compris imprimeurs et libraires; comme ils fournissent un abri aux mendiants, aux prostituées, et protègent les défenseurs des barricades. Les passages doivent être remplacés: mais ils demeurent comme ruines de ces «rues [qui] sont l'appartement du collectif. Le collectif est un être sans cesse en mouvement, sans cesse agité, qui vit, expérimente, connaît et invente autant de choses entre les façades des immeubles que des individus à l'abri de leurs quatre murs. [...] Le passage était de toutes ces pièces celle qui servait de salon». (W. Benjamin, Passagenwerk, ébauche de l'an 1928).
Pendant que le grand magasin est un panoptique: «les étages forment un espace unique. Il est possible pour ainsi dire “les embrasser d'un seul regard”» (S. Giedion, Bauen in Frankreich, 1928), en tant que spectacle, les marchandises attirent et retiennent une foule d'individus à former une masse unique, et le mouvement des particules est organisé par la machine (E. Zola, Au Bonheur des Dames, 1883): «la chaleur d'usine dont la maison flambait, venait surtout de la vente, de la bousculade des comptoirs, qu'on sentait derrière les murs. Il y avait là le ronflement continu de la machine à l'œuvre, un enfournement de clientes, entassées devant les rayons, étourdies sous les marchandises, puis jetées à la caisse. Et cela réglé, organisé avec une rigueur mécanique, tout un peuple de femmes passant dans la force et la logique des engrenages». Mais engrenages aux ressorts psychologiques: la technique du choc dans les étalages (plus qu'une exposition, c'est une parade éclatante, couleurs violentes, chutes d'étoffes), le déplacement continu des marchandises qui fait rencontrer d'autres, la séduction du bon marché et celle de l'amour maternel, plus une offre de commodité et de services pour retenir les clientes, et restaurer les vendeurs de la course aux pourcentages sur les ventes: ainsi personne n'eût aucun besoin de sortir chercher ailleurs, et plus que remplacer l'église, la citadelle des marchandises remplaçât la ville.
Grand magasin À la Belle Jardinière, architecte Henri Blondel, Parigi 1867, section fonctionnelle
Ce mécanisme visait à vendre moins cher pour vendre plus, en réduisant le profit unitaire, mais en accélérant le passage du capital en marchandise et de nouveau en capital, ainsi, il en augmente toujours la quantité: il pouvait s'appuyer sur la concentration de la fabrication en usines hors ville, que par rapport au système de commissions à des groupes d'artisans avec 10-15 métiers à tisser (comme les canuts de Lyon, souvent rebelles), exigeait une continuité de travail pour les machines comme pour les salariés et un écoulement rapide de grandes quantités de produits, possible uniquement dans les grands magasins et à leurs prix. Ce coup de marché avait trouvé un allié dans le coup d'Etat de Napoléon III (1851), qui encourage les spéculations de la Bourse pour l'industrie et les infrastructures, ainsi que la spéculation immobilière avec les démolitions drastiques confiées au baron Haussmann, afin de mieux contrôler les ennemis intérieurs: «Le résultat des grandes constructions, en effet, est de raréfier l'espace où peut vivre l'artisan, de le refouler aux faubourgs, et bientôt de les lui faire abandonner; car la cherté des subsistances croît avec l'élévation du taux des loyers. [...] Sans doute, il y aura autour de la capitale une population ouvrière immense […]. [Mais] l'extrémité de ces grandes voies se relierait à une quantité de casernes...» (Maurice Joly, Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu, 1864).
Paris au travail, illustrations du “Magasin Pittoresque”, 1883
Les nouveaux immeubles bourgeois sur les nouveaux boulevards visent aussi à servir de citadelles en intégrant les fonctions, pour la bonne société ainsi séparée de la rue. C'est alors que deviennent navetteurs les centaines de milliers de personnes expulsés de ces quartiers, rendus hygiéniques. Cependant après un demi siècle on constate déjà que la qualité des rues, des immeubles et des monuments est périmée, produit d'ostentation sans solidité; et comme les démolitions draconiennes ne suffisent plus à la circulation activée par la capitale financière et commerciale, qu'on fuit en vacances (Lucien Dubech e Pierre D'Espezel, Histoire de Paris, 1926). Mais ces précoces ruines modernes seront religieusement conservées comme belle époque, pour représenter la ville sans la ville aux touristes.
2. MIRACLE ECONOMIQUE
Probablement Napoléon III, comme il avait donné du travail au peuple par la destruction de ses propres quartiers, il aurait pensé à «bâtir pour les gens du peuple de vastes cités» hors ville: «des souricières!» (M. Joly). Mais cela devient nécessaire dans l'après seconde-guerre mondiale parce
que les locations à bas prix permettent la diffusion en masse de voitures et d'électroménagers: le vide ordures en hommage (tant que le résultat ne sera pas la remontée des rats) à chaque habitation des quartiers-dortoirs, hors ville, où plutôt que perdre le temps et l'argent dans les rues-salons, on l'aurait consacrés à acheter une survivance augmentée de commodités. Cependant l'afflux continu de nouveaux “nomades” (comme les appelait Haussmann) des provinces, mais également de l'étranger, dépasse dans les néo-villes populaires la proportion de 75% dans Paris à la fin du 19e siècle, qui justifiait alors le régime d'exception imposé à la capitale en faisant d'elle une ville: «Si à Paris il y eût seulement des Parisiens, il n'y aurait pas de révolutionnaires» (Maxime Du Camp, Paris, ses organes, ses fonctions, sa vie, 1869-1875; Les convulsions de Paris, 1878).
Donc, ne pas se sentir à la maison ni chez des gens semblables et connues: ceci propose encore dans les néo-cités cette condition urbaine qui pousse à prendre possession d'un environnement qui reste étranger, et à rencontrer des étrangers (au lieu de collègues ou voisins briseurs de grève). Les marchandises accessibles ne monopolisent pas toute la vie quotidienne: mieux, la carence de services publics ou privés laisse le temps libre des enfants et des jeunes à la recherche et réutilisation des espaces résiduels entre maisons, parkings et rues, aussi bien qu'elle pousse les habitants à se coaliser pour exiger des transports pour la grande ville. Ainsi les quartiers-dortoirs populaires deviennent parfois vivables comme des villes, paupérisées mais conscientes de l'être, et ne se contentent pas de marchandises: lorsqu'on n'arrive pas à établir des ghettos plus homogènes d'exclus et surveillés, de sorte qu'ils veulent détruire leur cage. Ce n'est pas par hasard que ce soit là où les dortoirs populaires sont devenus partie-de-ville, qu'il devient commode de remplacer ces erreurs (maintenant déclarés “pas à l'échelle humaine”): avec des démolitions et/ou “requalifications” faites pour ne pas laisser des ruines, et remplacer les habitants par d'autres pauvres plus abusés, par exemple à la Duchère et à Vaulx-en-Velin (arrondissements à la périphérie de Lyon) (www.internationale-utopiste.org). Où la valeur ajoutée aux habitations n'est plus le vide ordures “automatique” mais la «prévention situationnelle»: du “se sentir dans le confort” au «se sentir en sécurité», au moyen de l'abolition des places et passages ouverts à tous, sécurisant les parcours obligés jusqu'à la maison par le badge et les visiophones, même pour permettre l'ouverture de l'ascenseur... Et cette offre semble rencontrer une demande sociale, qui choisit librement l'antiville, contrairement aux personnes expulsées de la ville.
Vaulx-en-Velin, foudroyage, 06/02/2016
3. GESTION DE CRISE
Que le confort offert par le «miracle économique» aurait perdu si rapidement son attrait, avec les émeutes de '68-'69, ainsi que le travail qui l'a produit et a permis de l'acheter, n'avait pas été prévu. Après que les appareils ménagers et les voitures ont échoué à contrôler les ennemis intérieurs, lorsque leur marché est épuisé et leur fonctionnalité démentie dans le trafic, les services à consommer les loisirs ont été développés: des citadelles pour la famille entière, où l'étalage de choix cache son manque, et le positionnement stratégique rend commode d'habiter hors de la ville mais prés des raccords et des périphériques. Toutefois, dernièrement, la déception prévisible est anticipé: on répand la peur de l'étranger, donc de chaque chemin ou rencontre inattendus dans les espaces de la ville, à commencer par les enfants, les adolescents, les jeunes, qui sont dressés pour circuler en véhicules entre des pôles, «communautés» et routines determinées (sauf promettre des remèdes pour l'obésité infantile, la dépression précoce, et les accidents post-discothèque). Ainsi on arrive à vendre surtout la sécurité de la réclusion volontaire, dans les complexes résidentiels, les voitures connectées (la publicité promet maintenant chaque service pour travailler, jouer, communiquer, en échange de passer votre vie en voiture), mais aussi dans «vieilles villes», «quartiers traditionnels», stérilisés sur le modèle Disney pour y vivre comme à Pompéi.
Ainsi, l'acceptation de n'importe quelle entre les différentes offres compensatoires et de prévention situationnelle, non seulement entraîne la perte de la ville pour les adhérents, mais un remplacement étendu des erreurs précédentes et une transformation en scénographie des vieilles parties de ville en rien idéales, mais réelles. Donc, avec l'hypnose de la protection totale, qui anticipe désormais les déceptions plutôt que les poursuivre, on risque de ne pas trouver au réveil aucun autre choix: quand on ne laisse même plus de ruines, ni d'erreurs ni de possibilités, il est plus facile de forcer tout le monde à survivre dans un cauchemar. Par conséquent, le désenchantement entrepris contre le videordures est encore plus nécessaire envers les nouveaux refuges, qui étendent à tout l'espace de vie le modèle bunker.
Archizoom, No-stop city, diagrammes résidentiels, 1970
4. CATASTROPHE, SALUT, OU RECHERCHE
Ce désenchantement a été entrepris à temps, en utilisant différentes stimulations au réveil: les dystopies qui représentent la fin de la ville comme destin catastrophique du progrès ou de sa gestion de crise; les utopies offrant, pour sauver la ville, de la refaire à partir de zéro selon des modèles globaux; ou recherches dans les ruines de villes existantes et ayant existé, visant à détourner le cours de l'histoire et à briser son déterminisme présumé, afin de réouvrir plusieurs occasions pour expérimenter des villes.
Dystopies
Le modèle bunker a été, à la lettre, évoqué comme dernière chance de la marchandise (Ph. Dick, Foster, vous êtes mort!, 1955) et du contrôle des ennemis intérieurs (Ph. Dick, La Vérité avantdernière, 1964): la crainte d'une guerre mondiale menacée, ou que l'on fait semblant de poursuivre, pousse à acquérir des abris ou à produire des armes sous terre comme esclaves, pour être protégés du «dehors». Ces dystopies avertissent de la tromperie qui était même alors mise en œuvre pour supprimer l'expérience de la ville comme possibilité d'événements imprévus. Plus radical paraît le monde de cellules souterraines auto-suffisantes et connectés (E.M. Forster, La machine s'arrête, 1909), machine globale où chacun se consacre uniquement à des rapports dépassionnés et à distance, avec d'autres individus tout comme avec le savoir humain accumulé: ainsi tous sont impuissant lorsque la machine se détraque. Mais ce destin de catastrophe ne met en garde que contre le risque de s'en remettre au domaine de la «machine» pour être libéré du travail, de la marchandise et de la domination par d'autres êtres humains: même de la mort, comme dans un pacte faustien, selon un roman graphique récente (A. Ponticelli, Cafard, 2014). Dans les dystopies, y compris cinématographiques (comme THX 1138 de George Lucas, 1971), c'est l'incident inattendu qui ouvre à des individus inadaptés la découverte d'un «dehors» toujours viable, mais où la société et la ville doivent recommencer par Adam et Eve: comme ont préfigurée les Archizoom avec No-stop City (1970), utopie de retour à la nature dans des cellules artificielles, l'origine est l'ultime idéal.
Archizoom, No-stop city, paysage intérieur, 1970
Utopies
Abandonner les villes existantes à leur sort et les remplacer par des modèles idéaux, a fait l'objet d'études au début du 19e, pour résoudre les contradictions hygiéniques, morales, économiques et sociales révélées surtout à Paris par la Révolution française: juste avant les œuvres de Charles Fourier (de 1808), l'architecte Claude-Nicolas Ledoux publie son projet de Ville de Chaux avec le titre de L'Architecture considérée sous le rapport de l'art, des mœurs et de la législation (1804), pour faire de l'architecture la satisfaction psycho-aptitudinale de tous les besoins de tous les rôles humains et sociaux. Ces modèles utopiques entendent agir sur le cours de l'histoire en stimulant à faire leur expérience, ce qui pour Fourier est arrivé: mais ils sont conçus comme réalisation définitive d'une harmonie prédéterminée, au sein de communautés fermées, donc se développent aujourd'hui dans les groupes identitaires qui s'isolent en dehors des villes, comme les écologistes de l'habiter qui appliquent la planification organique de Christopher Alexander (h t tp://www.livingneighborhoods.org/ht-0/bln-exp.htm ). Dystopias et utopies sont en faveur de la tabula rasa.
Claude-Nicolas Ledoux, Vue perspective de la Ville de Chaux, 1804
Recherches
D'autre part, Piranesi a démontré par la recherche dans les ruines le non-déterminisme de l'histoire de la ville, ni progrès continu ni catastrophe finale, et l'absence d'un modèle unique, même dans l'époque classique (Parere su l'Architettura, 1765), en opérant ainsi pour contrer le destin présumé de la ville existante, et réactiver l'histoire, comme une incitation à de nombreuses possibilités. Surtout avec le Campo Marzio (1762), où cette partie de Rome qui dans les temps anciens avait été plus ville, ouverte à toutes les utilisations au-delà des fonctions de la survie et de la puissance, elle devient un ensemble simultané de tous les éléments architecturaux attestés à toutes ses époques, montés par emboîtement et développés uniquement sur le plan jusqu'à épuiser toutes sortes de passages: de manière à faire un labyrinthe, ouvert à des formes, des chemins et des rencontres inattendus.
Cartes urbaines faites de passages entre noyaux denses d'autres passages, ce sont aussi celles que Debord a tiré de la recherche psycho-géographique à Paris dans les années '50 (Debord 1957), visant explicitement à surmonter les fonctions obligées pour faire de l'habitat urbain un terrain de recherche des événements: sachant que la dérive change la ville pour les sujets dans le moment, à savoir temporairement, mais qu'elle peut mener au dehors d'une liberté exercée dans un cercle fermé, pour expérimenter les obstacles et les possibilités. Quand rien ne semblait pouvoir changer, comme dans le 18e siecle et dans les années '50, Piranesi et Debord n'ont pas trouvé suffisante la seule critique pour rompre l'enchantement de la marchandisespectacle sur les comportements: ainsi de-même a fait Walter Benjamin, quand le changement semblait conduire à une catastrophe finale (à l'époque nazie comme aujourd'hui mais autrement), il a recherché dans les ruines de la belle époque les possibilités dialectiques des passages et des rues, pour faire agir l'expérience de l'histoire comme une stimulation à se réveiller de l'hypnose de la satisfaction immédiate tout comme de la tromperie du cauchemar prédéterminé.
Ces études ne donnent pas de solutions ou des méthodes à répéter aujourd'hui, mais ils réouvrent l'histoire de la ville.
Texte version anglaise, http://www.abbastanza
BIBLIOGRAPHIE
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de L'Achèvement
Réalisé par Flocon de toile.