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La modernité contenue dans le Mal de Vivre. La Kabylie insurgée au centre de toutes les émotions, segments d’un temps insaisissable
La révolte moderne en Kabylie a ruiné les conventions de la non-communication et démoralisé toute représentation : révocation des délégués ; ils ont révoqué la politique, l’armée et le non-voyage. La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement ; mais toujours d’une manière qui leur échappe.
Ceux qui voient dans les insurgés du Mal de vivre de Kabylie de partout l’exact rapport de ce que cette société abîmée pose et refuse aux hommes, ceux là sont au centre même de la société défaite. La génération du Néant parle et dit cet abîme qu’il y a entre le pouvoir et la population, le directement vécu irrémédiablement règne ; partout l’individu est au même point et partout quelque chose de définitif se produit, pour un jamais plus ni terreur ni tank ni feuilleton ; « vous ne pouvez pas nous tuer nous sommes déjà morts » partout se repose ici et maintenant la terrible sentence contre le monde qui hait la jeunesse et sa contestation et la vie : commence notre résurrection ! La Kabylie s’est mise en Commune, et bientôt et ailleurs des capitales suivront l’Aurès, Göteborg...