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6,86 €

Rien n’est permis, tout est vrai

La société du mensonge ébranlé
Livre sur tranche, 76 pages, mai 1998

Réédition augmentée

Une analyse moderne sur les événements albanais de 1997, en rapport contradictoire avec les marches blanches de 1995 en Belgique, Vilvoorde et les manifestations de Belgrade de 1996. La suite nous le découvrons dans nos autres volumes. Voilà aussi pourquoi nous tenons à cette forme, active, d’une parution en volume. C’est une perception particulière, un renouvellement du livre par sa forme comme dans son contenu.

Au cours de ce printemps, des individus viennent de découvrir des formes de luttes qui rappellent curieusement celles des communards de 1871, des révolutionnaires espagnols de 1936 et plus près de nous les grèves sauvages et les occupations de mai 1968 ; mais il n’y a là rien qui fût “ étranger ” aux révolutionnaires, les luttes sociales ayant toujours trouvé bon de s’inspirer de toutes les expériences historiques, sans se soucier de leur “ nationalité ”. C’est donc cet aspect “ internationaliste ” que le pouvoir a tenté de déguiser en une simple imitation de pratique mafieuse. Les insurgés n’imitent pas bêtement des pratiques étrangères à leur humanité, leur pratique est cependant une critique de cette institution étrangère que sont l’Etat et le vieil ordre. On trouve normal que les factions au pouvoir importent et imposent un mode de vie unique à imiter, la répression, les illusions économistes et la redoutable obéissance ; le “ peuple ”, lui, fait connaissance avec la plus belle production du prolétariat mondial : le reniement de l’économie politique et la proclamation en actes de notre existence. Là où la conscience sociale en actes est le point culminant de notre temps.

Jamais la non communication n’abolira le hasard. A la fin du règne des apparences, Lyon avril 1997.