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L’agonie d’une époque ou leçons de ténèbres. Les remèdes -les maîtres mots- : s’affranchir, grève comme jamais, sécession (rompre le contrat et créer ses propres contrats) : Liberté, Egalité, Fraternité.
La pauvreté contre la misère, ses armes : un langage (liberté), un contrat (fraternité) et toutes les lumières (égalité) ; où à chaque fois qu’un individu s’affranchit du monde d’agonie un mouvement inverse s’amorce.
Cette lutte se joue entre ceux qui ont tout c’est-à-dire rien que le chaos, et ceux qui n’ont rien c’est-à-dire tout des remèdes. Désertion, grève, sécession ; hors champ, s’affranchir, le centre perdu est retrouvé, c’est l’œuvre... : « un jour, dit-elle, j’ai entendu une porte claquer dans le désert. » Sortir de la boue.
Qu’est-ce qu’on reproche aux pauvres ? C’est de n’avoir rien ; alors, il faut les mener à la misère certaine, car cette pauvreté, d’être sans rien ni Culture, est une situation qui à court terme est enviable et qui inspire, car elle peut être faite de rêves et d’errances. Un très grand pays, une liberté trop grande semble-t-il, pas à la taille de nos pieds, elle est étrangère d’abord, parce qu’on ne la voit pas tant elle est grande, et puis sans s’en apercevoir nous nous en sommes chaussés... il faut pouvoir et savoir prendre, s’approprier et devenir l’instant, les choses, le paysage. Oui l’heure nouvelle est au moins très sévère.